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Campagne “Shot on iPhone” : l’histoire d’un cliché choisi par Apple
d’Apple "Shot on iPhone", ou "Photographié avec l’iPhone" revient régulièrement
sur le devant de la scène dans le cadre d’évènement particulier comme pour le
14 juillet dernièrement ou pour simplement faire la publicité du dernière
modèle d’iPhone.
Derrière chaque photo de la campagne, il y a un photographe amateur, dont le
nom est indiqué en légende. TechCrunch a rencontré l’un d’eux récemment,
Jordan Ison, pour en savoir un peu plus sur le processus qui
l’a amené à voir son cliché placardé en format affiche dans différentes
villes du monde .
Dans un premier temps, Jordan Ison a été contacté deux fois par une agence
de presse. Après avoir répondu, il a du signer et respecter différents accords
de confidentialité, l’empêchant de divulguer la moindre information à propos de
ces échanges. A ce stade, aucune information sur le nom du
client ni sur le nom du projet n’était communiquée dans les mails.
Il d’agit en fait de l’agence TBWA, qui
gère cette campagne.
L’auteur de la photo a indiqué comment il avait été repéré. Outre le fait de
faire de très belles prises de vue, il a pour habitude de taguer ses photos
#shotoniphone sur son compte Instagram. Dans un premier temps,
il a été remarqué pour ce cliché :
Mais l’agence a demandé au photographe d’envoyer plusieurs clichés, pour
finalement s’arrêter sur cette photo :
Pour chaque photo envoyée, Jason a du remplir un questionnaire précisant les
circonstances de la prise du cliché et son histoire. Ce contexte est
manifestement extrêmement important pour le choix, même s’il n’est pas vraiment
mis en valeur par l’exposition des photos.
Après avoir accepté de céder les droits de la photographie à l’agence pour
un usage commercial et pour le compte d’apple, J. Ison n’a plus eu de nouvelle
pendant plusieurs semaines. Ce n’est que quatre jours avant la sortie publique
de la campagne que le photographe a appris la sélection de sa photo. Tandis que
les panneaux publicitaires prenaient place dans différentes villes du
globe, Milan, Berlin, San Francisco, etc.
Concernant la contrepartie financière, J. Ison a indiqué avoir été payé plus
que lorsqu’il revend des clichés habituellement, et tenu par sa clause de
confidentialité, n’a pas souhaité donner la somme exacte. Néanmoins, il a
confirmé que c’était moins de 2000 $.
Mais pour lui, paraître dans une campagne Apple est une énorme récompense
pour la qualité de son travail de photographe, c’est aussi de la
visibilité à travers le monde entier !
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