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Il espionnait son ex-compagne avec un AirTag, le voilà maintenant en prison

Les AirTags ont été commercialisés par Apple en avril 2021. Mais ils ont rapidement été utilisés pour des suivis indésirables.

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© Unsplash / Daniel Romero

Lors de leur sortie, il y a quelques mois, les AirTags ont été vus par beaucoup comme la réponse miracle pour ne plus jamais égarer ses clés ou son portefeuille. Mais si le traceur d’Apple voulait être la solution contre les objets perdus, des utilisations — illégales — étaient également possibles.

Dans les premières semaines après la commercialisation de ces petits traceurs, la police a rapporté de nombreux cas de personnes qui étaient traqués grâce à des AirTags cachés. Généralement ces délits étaient commis pour deux grandes raisons.

La première était le vol. Les criminels plaçaient un AirTag dans la voiture afin de connaître l’emplacement de cette dernière pour profiter d’un moment de calme pour venir la voler. L’autre option, tout aussi fréquente malheureusement, concerne le suivi des personnes elles-mêmes.

En effet, beaucoup d’anciens petits amis, acceptant mal leur séparation, ont décidé d’avoir connaissance des moindres faits et gestes de leurs ex-compagnes. Si ce comportement est totalement illégal, de nombreuses procédures judiciaires sont aujourd’hui en cours pour retrouver les individus à l’origine de ce traçage ciblé.

De la prison ferme pour le prévenu

Un premier verdict vient d’ailleurs de tomber, et la justice britannique s’est montrée intransigeante concernant ce genre de délit. En effet, le quadragénaire à l’origine de cet acte a reconnu les faits, lui qui avait expliqué par SMS à son ex-petit amie qu’il était « capable de la suivre partout ».

Selon les informations du Daily Mail, la culpabilité de l’homme ne faisait aucun doute et le tribunal a donc décidé de le sanctionner avec une peine de prison ferme. Du fait qu’il ait été placé en détention provisoire en l’attente de son procès, le plus probable est qu’il retrouve la liberté dans les prochains jours, malgré le verdict.

Le procureur avait également demandé à la cour de mettre en place une injonction d’éloignement pour le prévenu. Ce dernier ne doit plus jamais entrer en contact avec son ancienne petite amie, avec qui il a partagé sa vie pendant 10 ans. Concernant cette dernière, elle a expliqué à la barre avoir rompu avec le prévenu en 2020, mais que ce dernier n’avait pas arrêté de l’appeler et de lui envoyer des SMS depuis.

Mise en place par Apple peu de temps après la sortie des AirTags, la plaignante avait bien reçu les notifications d’Apple expliquant qu’elle était sûrement suivie. Elle n’avait alors pas fait attention à ces messages pensant à un « bug » de son iPhone.

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