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Les réseaux sociaux peinent à remédier à leurs dangers pour les enfants

Utiliser Instagram ou Facebook n’est pas sans risque, surtout pour les plus jeunes.

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© Unsplash / Kelly Sikkema

Les risques pour la santé mentale ne sont pas les seuls auxquels font face les utilisateurs des réseaux sociaux. En effet, une nouvelle étude du très sérieux Wall Street Journal révèle que de plus en plus de pédocriminels utilisent également des apps de ce genre pour satisfaire leurs besoins. Des diffusions en direct d’abus sexuels sur mineurs auraient notamment eu lieu sur Instagram. La faute à des comptes recensant pas moins de… dix millions d’abonnés.

Dans ce cas de figure bien particulier, l’un des profils en question a même pu continuer de partager ces contenus plusieurs mois après avoir été signalé. Pourtant, Instagram dispose par exemple d’une politique stricte en matière de photos dénudées : celles-ci sont tout bonnement interdites, sur la plateforme. Alors comment des vidéos pourtant bien plus préjudiciables peuvent passer entre les mailles du filet ? Pour le savoir, il faudra probablement se pencher sur la question des sous-traitants. Car oui : la plupart du temps, les modérateurs sont des tiers.

Des profils sur le qui-vive

Pour aller plus loin, Meta, qui possède notamment Facebook et WhatsApp en plus d’Instagram, aurait débuté sa propre chasse aux comptes à risque. Plus précisément, les profils d’adultes s’intéressant de trop près aux enfants seraient scrutés par les modérateurs, à la recherche du moindre faux pas. Si des agissements contraires à la politique d’Instagram sont alors détectés, les personnes en question peuvent en être bannies purement et simplement.

Pour tenter de prévenir ce type de comportement, Meta explique que sa stratégie fait notamment appel à l’apprentissage machine. Autrement dit : le machine learning, dans la langue de Shakespeare. Comprenez que si un potentiel schéma d’habitudes est détecté chez plusieurs comptes bannis, alors celui-ci peut servir de modèle pour en dénicher de nouveaux.

Les recommandations, dans le viseur des autorités ?

Malgré tout, le machine learning – un sujet exploré également par Apple – n’est pas toujours à l’origine de résultats positifs pour améliorer la sécurité des enfants sur les réseaux sociaux. Le Wall Street Journal explique ainsi que, sur Facebook, l’app recommande à ses utilisateurs de rejoindre des groupes qui, parfois, font la promotion de l’exploitation d’enfants. Or, il se trouve que ces suggestions sont, justement, et le plus souvent, basées sur une analyse minutieuse des goûts des internautes qui les consultent…

Vous l’avez probablement constaté vous-même : que ce soit pour l’ajout d’ami ou pour suivre une page, les recommandations de Facebook sont en général plutôt proches de nos besoins. Un comble.

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Par : Keleops AG
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