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Parler est hors ligne et son PDG critique Apple et Google
La firme de Cupertino a supprimé Parler de l’App Store, l’accusant de ne pas avoir assez modéré les contenus dangereux.
L’invasion du Capitole survenue la semaine dernière et qui a coûté la vie à cinq personnes est un véritable électrochoc pour les géants du web. Longtemps accusées de ne pas assez lutter contre les propos haineux et la désinformation, les plateformes ont choisi de répondre fermement en bannissant le président américain sortant Donald Trump. C’est le cas sur Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et d’autres services.
Les partisans du républicain et les sympathisants de la théorie du complot QAnon sont aussi régulièrement ciblés par les grands réseaux sociaux qui ne tolèrent plus leurs débordements. Dès lors, ces derniers se tournent vers des applications alternatives telles que Parler où la modération est très peu présente.
« Ils ont tenté de détruire l’entreprise »
Sauf que grandes compagnies technologiques ont aussi décidé de tout faire pour gêner le développement de cette plateforme dont l’audience était en train d’exploser. Ainsi, Google et Apple ont banni l’app Parler de leurs stores. La firme de Cupertino avait avant cela donné 24h au réseau social pour supprimer les contenus dangereux qui incitent à la violence. Faute d’action suffisante, Parler a finalement été supprimé. Dans le même temps, Amazon a décidé de couper l’accès à ses serveurs au réseau social, ce qui a pour conséquence directe de le faire passer hors ligne.
Comme on peut s’en douter, ces décisions ne sont pas du goût de John Matze, le directeur de Parler, qui a accusé : « Il s’agissait d’une attaque coordonnée des géants de la technologie pour tuer la concurrence sur le marché. »
Il évoque une entente entre ces différents acteurs :
Ils ont tenté non seulement de tuer l’application, mais aussi de détruire toute l’entreprise. Et ce n’est pas seulement ces trois entreprises. Tous les fournisseurs, des services de messagerie aux fournisseurs de courrier électronique en passant par nos avocats, nous ont tous abandonnés le même jour.
Le dirigeant de la plateforme conservatrice indique que Parler va tout faire pour revenir en ligne rapidement, tout en précisant rencontrer « beaucoup de problèmes ».
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