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Près d’un demi-milliard de femmes n’ont pas d’accès à Internet
Les opérateurs prennent des mesures.
En France, la part d’hommes et de femmes qui ont accès à Internet est à peu près égale, mais qu’en est-il du reste du monde ? L’association internationale d’opérateurs mobiles GSMA vient de publier un extrait de son rapport à ce propos. Ce dernier étudie l’utilisation d’Internet mobile dans le monde, et certaines zones montrent un écart important selon le sexe des individus. Le dossier complet doit sortir mardi prochain, mais les éléments déjà partagés par la GSMA donnent déjà le ton.
Où se situe le plus gros écart ?
Les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) sont, sans grand étonnement, ceux qui sont le plus touchés par la disparité de l’utilisation d’Internet mobile entre les sexes. L’écart y semblait cependant considérablement se réduire avant la pandémie du coronavirus, jusqu’à atteindre moins de 15 % en 2020. Il s’agit du pourcentage de femmes qui n’ont pas accès à Internet par rapport aux hommes dans les PRFI.
Durant la période du COVID-19, l’écart s’est encore creusé, jusqu’à atteindre 19 % en 2022. Bien heureusement depuis, les chiffres sont de nouveau encourageants et presque semblables à 2020, mais la croissance est mesurée. Plusieurs centaines de millions de femmes qui n’y ont toujours pas accès.
En isolant lez zones, on remarque que certaines ont énormément de chemin à faire, comme notamment l’Asie du Sud où l’écart est de 31 %. En Afrique subsaharienne, les résultats sont sensiblement les mêmes, ou les femmes ont 32 % moins accès à Internet que les hommes.
Les opérateurs prennent des mesures
Comme le rapporte alloforfait : « 22 opérateurs de la GSMA se sont lancés dans une initiative afin de réduire cet écart entre les sexes dans la clientèle. Cela se traduira par des programmes mis en place en Inde, Pakistan, Bangladesh, Indonésie, Nigéria et Éthiopie, où 425 millions de femmes n’utilisent toujours pas Internet mobile aujourd’hui. »
Concrètement, les mesures mises en place sont des programmes de financement et de sensibilisations aux usages des nouvelles technologies. Les premiers dans le but d’éventuellement offrir des smartphones aux femmes qui n’en ont pas les moyens dans les pays très pauvres, et les seconds pour qu’elles puissent en tirer profit dans leur quotidien.
En parlant d’Internet mobile, n’hésitez pas à consulter notre article concernant la promesse de Free de ne pas augmenter ses prix jusqu’en 2027. D’autant plus que nous venons d’y ajouter la vidéo de Xavier Niel qui perd son calme devant le Sénat, car il lui est demandé de vendre moins cher.
On se demandait aussi il y a quelques jours si les satellites d’Elon Musk allaient remplacer la 5G.
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