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Sans pression, il se tatoue son QR code anti-COVID sur le bras

Certains n’ont pas froid aux yeux quand il s’agit de suivre les recommandations du gouvernement.

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© Gabriele Pellerone Tattoo

Ces dernières semaines, la France s’est organisée autour d’une politique de santé publique restreignant particulièrement la circulation des citoyens. Il est en effet nécessaire de disposer d’un test de dépistage au coronavirus négatif ou d’une preuve de vaccin pour pouvoir se rendre dans certains lieux publics ou prendre des trains longue distance. Mais l’hexagone n’est pas le seul pays à mettre en place de telles barrières.

En effet, avec le green pass, nos voisins italiens ont eux aussi décidé de limiter l’accès aux restaurants, aux spectacles, aux piscines et même aux parcs d’attractions. Comme chez nous, la péninsule propose ainsi son propre système de certification numérique. Celui-ci fait appel à un QR code redirigeant vers un site sécurisé. Il n’en fallait pas plus pur qu’un habitant local choisisse de se le tatouer à l’aiguille…

Boutade ou protestation ?

Souhaitant rester anonyme, ce curieux personnage n’a pas précisé ses motivations. Impossible, donc, de savoir s’il s’agit d’une simple blague ou d’une référence aux arguments particulièrement virulents de certains citoyens comparant le puçage imposé par les autorités à celui des animaux de batterie. L’idée semble malgré tout avoir fait sensation, puisque la vidéo de l’artiste derrière ce tatouage -Gabriele Pellerone, à Milan- a déjà enregistré près de trois cent mille vues sur Facebook Watch.

Les plus curieux auront probablement remarqué que le QR code redirige en fait vers un second lien sous la même forme, qui est en réalité l’original. Ce dernier étant plus méticuleusement composé, il est en effet plus difficile pour un tatoueur de le réaliser sur une surface réduite comme celle d’un avant-bras. À l’inverse, il est ainsi conseillé de privilégier des motifs moins détaillés dans ce type de situation.

Bien choisir son salon

Les prix pour une estampe de cette taille vont de quelques dizaines d’euros à plusieurs centaines selon la renommée du tatoueur. Avant de passer à la caisse, il est important de se renseigner sur la qualité des encres utilisées : plus ou moins cancérigènes, celles-ci sont à considérer avec précaution. Il existe néanmoins des produits non testés sur les animaux, tandis que d’autres sont moins dangereux pour la santé.

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Par : Keleops AG
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