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5G : les opérateurs dans les starting blocks en France

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Mais ne vous attendez pas à en profiter avant l’année prochaine.

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© Pat Kay

Pour qu’un nouveau réseau mobile s’implémente sur le territoire, il faut du temps. Beaucoup. Alors que le processus d’attribution des bandes de fréquence a débuté il y a maintenant plusieurs mois, voici qu’un premier pas vers la définition des premiers acteurs éligibles est enfin validé par l’ARCEP. L’organisation vient en effet de terminer de qualifier les premiers opérateurs pour la prochaine étape.

Évidemment, les quatre favoris ont été retenus : Orange, Bouygues Telecom, Free et SFR sont ainsi les premiers à voir apparaître le bout du tunnel. Ces entreprises vont pouvoir enchérir pour obtenir 11 blocs de 10 MHz affichés, dans la bande 3,4 et 3,8 GHz.

Les antennes bientôt déployées ?

Chacun des opérateurs a également d’ores et déjà acquis un bloc de 50 MHz pour 350 millions d’euros, auxquels vient s’ajouter une liste d’engagements à tenir :

  • faciliter la couverture multiopérateurs
  • améliorer l’accès à la 5G à l’intérieur des bâtiments professionnels
  • offrir des forfaits raisonnables et performants pour les collectivités, entreprises et administrations
  • la création d’offres fixes (les particuliers n’en auront pas vraiment besoin)
  • davantage de transparence sur les pannes et le calendrier de déploiement (la santé ne semble pas au programme, puisque la 5G n’est pas dangereuse)
  • le respect des régulations concurrentielles, avec l’accueil des MVNO

Notons également que les opérations ont été décalées à cause de l’épidémie de COVID-19, ce qui pourrait repousser l’arrivée du programme dans nos foyers. Il est probable que 2021 soit la date la plus sûre si vous prévoyez de vous équiper, sans compter sur de potentiels retards supplémentaires.

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Par : Keleops AG
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