L’Apple Car se précise, avec de nouveaux sous-traitants

2024 : c’est la date à laquelle la production à grande échelle de l’Apple Car pourrait débuter, selon DigiTimes qui étaye ainsi une théorie déjà développée par l’analyste taïwanais Ming-Chi Kuo quelques mois plus tôt. Dans un récent article, le journal asiatique rapporte même le nom de deux fournisseurs potentiels jusqu’ici pas encore associés au projet : LG Electronics et SK Group.

Le premier pas n’est pas un inconnu chez Cupertino, étant donné que sa maison-mère participe déjà à l’usinage des iPhone en concevant leur écran, installé ensuite à l’avant de l’appareil par les usines de Foxconn. Quant au second, il s’agit aussi d’un des plus grands chaebols sud-coréens, 129e au classement Fortune Global 500 de Forbes qui prend en compte le chiffre d’affaires des différentes entreprises qu’il départage.

Une information fiable ?

Si l’hypothèse de la source du jour rejoint d’autres estimations du même ordre, elle n’en reste moins relativement sujette à précaution. En effet, il arrive que DigiTimes se trompe lorsqu’il s’agit de prédire l’avenir de grandes entreprises comme Apple. Qui plus est, il arrive aussi que cette dernière révise son propre planning sans que les médias ne soient mis au courant.

Ces derniers mois, l’Apple Car semblait plutôt se tourner vers un programme logiciel à destination des autres constructeurs, n’ayant d’ailleurs toujours pas signé avec un assembleur potentiel. Cette nouvelle rumeur semble donc venir mettre un terme à ce débat, étant donné que LG Electronics est une branche spécialisée dans les produits matériels. On lui doit aussi de nombreux téléviseurs et téléphones mobiles, en concurrence directe avec Samsung.

Des innovations à foison

Si Apple finit bel et bien par commercialiser une voiture, celle-ci pourrait être autonome, devrait être électrique et sera connectée. Cupertino a d’ailleurs déjà déposé de nombreux brevets pour protéger ses idées avant même que celles-ci ne sortent de terre. Récemment, des plans décrivant des écrans externes pour avertir les autres conducteurs ont ainsi été enregistrés auprès de l’USPTO.

De toute manière, 2024 est encore loin et le marché peut encore changer d’ici là, signe que l’Apple Car elle-même sera sujette à des modifications ultérieures. On ne sait toujours pas grand-chose des prototypes en cours de test, si ce n’est qu’ils roulent aux États-Unis avec accord du gouverneur californien.

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Par : Keleops AG

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