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Apple critiqué pour avoir cédé à la censure chinoise

Plusieurs politiciens américains s’en sont pris à Apple après que la marque à la pomme ait accepté de se plier à la censure chinoise.

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© Pexels / zhang kaiyv

Il y a quelques jours, Apple a accepté de supprimer une application controversée de son App Store suite aux vives critiques d’un média chinois. Dans un article dédié, ce dernier indiquait que la marque à la pomme se faisait complice des “émeutiers » de Hong Kong en leur permettant de voir où se situaient les forces de l’ordre dans les rues et la ville.

La société américaine s’est donc débarrassée du service HKmap et de BackupHK, une application similaire.

Apple appelé à faire passer ses valeurs avant la « logique marchande »

Si cela a certainement plu à la Chine, ce sont certains politiciens américains qui n’ont pas été satisfaits de voir Apple se plier aux souhaits de Pékin de la sorte. Pour sa part, la société américaine avait réitéré sa position en indiquant, via son PDG, que l’application HKmap était “utilisée par des individus violents pour cibler la police ou commettre des actions illégales là où elle est absente ».

Malgré tout, Apple n’a pas réussi à convaincre totalement, si bien que plusieurs parlementaires américains ont fait part de leurs inquiétudes, invitant la marque à la pomme à faire passer ses valeurs au-delà des demandes du gouvernement chinois.

Comme l’indiquent certains politiciens, dont le sénateur républicain Ted Cruz, ce n’est pas la première fois que la firme dirigée par Tim Cook se plie aux requêtes de la Chine en acceptant la censure. Outre les VPN qu’elle a supprimés de son App Store en Chine, la marque aurait retiré “plus de 2200 applications en Chine ».

Pour rappel, ces VPN étaient utilisés par de nombreux utilisateurs chinois pour pouvoir passer outre le Grand Firewall de Chine, un dispositif visant à suivre la navigation des internautes tout en bloquant l’accès à certaines plateformes. De la même façon, de nombreux services américains sont interdits sur le territoire, à l’exemple de Facebook et Google, grands absents occidentaux.

Apple n’a pas souhaité commenter la requête des politiciens américains.

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Par : Keleops AG
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