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Apple prête à dépenser $90 milliards pour gagner en autonomie

Bonne nouvelle ou pas pour les investisseurs, c’est à vous de voir.

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Avec peut-être bientôt jusqu’à 1 000 milliards de dollars de revenus par an, Apple est sans conteste l’une des sociétés les plus prolifiques et prometteuses de la planète. Qu’il s’agisse des iPhone, des Mac ou des services, ses trois secteurs les plus rémunérateurs ont ainsi conquis les cinq continents jusqu’à attirer l’œil des régulateurs par souci de compétition.

Un succès qui profite non seulement aux dirigeants de la firme mais aussi à des fonds et à des milliers de particuliers, propriétaires de titres AAPL au NASDAQ. Des parts que la Pomme s’apprêterait cependant à racheter à hauteur de 80 voire 90 milliards de dollars, selon de récentes prédictions de Citigroup par le biais de son analyste Jim Suva.

Davantage d’indépendance pour mieux régner

Une telle opération présente de nombreux bénéfices pour Apple, à commencer par l’arrivée d’environ 520 millions de voix au compteur lorsqu’il est question de voter les grandes décisions de l’entreprise. Au conseil d’administration, la marque doit à ce jour composer pour les plus grands avec Vanguard, Berkshire Hathaway, BlackRock ou encore la souveraineté norvégienne.

Pour les actionnaires, voir Cupertino leur proposer une telle offre est aussi le signe d’un transfert de liquidités majeur que beaucoup pourraient voir d’un bon œil. En effet, en l’espace de quelques années ils sont nombreux à avoir doublé, triplé voir quadruplé la valeur de leurs parts en continuant de faire confiance aux résultats trimestriels de la firme américaine.

Alphabet bientôt numéro un ?

Si l’initiative a donc de quoi attirer encore davantage de public, elle comporte malgré tout quelques risques. Car si Apple dispose de 202,6 milliards de dollars de  cash et d’actifs négociables rapidement, ce chiffre n’est qu’à quelques encablures des 169,2 milliards de Google. Microsoft clôt le podium mondial, avec 132,4 milliards au compteur (estimation Bloomberg).`

En théorie, la multinationale de Tim Cook pourrait donc perdre son statut de groupe le plus riche du monde au profit de la concurrence. Qui plus est, de telles dépenses se détournent d’autres objectifs majeurs comme la productivité, l’injection de capital externe ou les ressources humaines. Mais au final, ce sera comme toujours à la SEC de trancher pour éviter tout monopole éventuel.

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Par : Keleops AG
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