Concurrence

Apple ne rachètera pas la licorne californienne Quibi

La startup a levé près de 1 800 millions depuis ses débuts ; un sacré palmarès dans le milieu du streaming.

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© Quibi

En 2018, Jeffrey Katzenberg s’associe à la CEO d’eBay et crée Quibi, dont le concept est semblable à Blackpills. Il s’agit en effet de séries courtes dont le format est particulièrement optimisé pour les mobiles. Mais comme son homologue français, la plateforme semble désormais chercher une porte de sortie : son fondateur réfléchirait en effet à revendre la société.

Celui-ci est loin d’être inconnu dans le paysage du septième art. Il est ainsi également à l’origine, avec Stevem Spielberg, du studio DreamWorks. Mais son pedigree ne s’arrête pas là, puisque le producteur a déjà aussi officié chez Disney et Paramount. Un CV convaincant pour ses investisseurs, parmi lesquels Alibaba, Sony et Warner. Avec un tour de table en seed record d’un milliard de dollars, rien que ça.

La pandémie avancée comme facteur décisif

Selon Katzenberg, qui a engagé plus d’un milliard pour financer ses œuvres, la propagation du COVID-19 qui a freiné le développement de nombreux épisodes aurait occasionné une sérieuse perte de vitesse touchant durement son activité. Les objectifs de croissance n’auraient pas été atteints, poussant le dirigeant à chercher des repreneurs.

Apple TV+ a aussi dû arrêter ses tournages. Mais Eddy Cue, en charge du développement de l’application de vidéo à la demande, aurait décliné une offre pour acquérir Quibi. Qui sait donc ce que deviendra le service ?

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Par : Keleops AG
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