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Apple remercie une employée à l’origine de fuites

Celle-ci estime toutefois avoir dû quitter l’entreprise pour des raisons plus obscures.

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D’après une information signée AppleInsider, le mouvement #AppleToo viendrait de faire sa première victime. Ashley Gjøvik, qui avait alerté l’opinion publique à propos des conditions de travail chez la marque à la pomme, a en effet pris la porte ce vendredi. Sa direction l’accuse d’avoir divulgué des informations d’ordre confidentiel, rappelant à quel point la stratégie du secret est primordiale pour préserver les annonces du keynote à venir.

Le contenu précis de la propriété intellectuelle violée par l’ex-salariée n’a malgré tout pas été précisé dans l’e-mail la notifiant de son départ, ce qui l’interroge. La jeune femme estime en effet ne pas avoir reçu de “véritable explication“. D’après Apple, pourtant, c’est parce que celle-ci aurait choisi de ne pas participer à une réunion pouvant potentiellement solver les différends des deux parties que leur collaboration est arrivée à son terme.

La justice dans la boucle ?

À en croire ses propres dires, Gjøvik aurait avant cet incident été victime de “représailles et [d’]intimidation“, se sentant même “trahie” après plus de six ans de travail pour Apple. Auparavant passée par Nike et par l’Université d’Oxford, celle qui se définit pourtant comme “manager” avait été placée en congés administratifs dès le début du mois d’août dernier, alors que le hashtag #AppleToo a pour sa part été lancé environ une semaine plus tard.

Qui plus est, l’accusée avait en fait bel et bien dévoilé publiquement un outil interne censé rester privé lors d’un interview avec le magazine américain The Verge. Afin de faire valoir ses droits, le National Labor Relations Board (NLRB) a de toute manière été saisi pour enquêter sur l’affaire. Il s’agit de l’équivalent du conseil de prud’hommes en France, à la sauce de l’Oncle Sam bien sûr : son budget se limitait à vingt-sept millions de dollars en 2017, là où la Défense alignait sept cents milliards lors de la présidence de Donald Trump d’après Les Échos.

De sérieux précédents

En réalité, ce n’est pas la première fois que ce sujet est évoqué dans la presse. Ainsi, Cher Scarlett avait elle aussi pointé du doigt un comportement potentiellement répréhensible de ses collaborateurs après sa reconversion en “lanceur d’alerte. De son côté, Apple n’a toujours pas réagi officiellement.

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Par : Keleops AG
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