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Ça chauffe entre Apple, Facebook et les sénateurs

La situation devient critique pour les deux entreprises, attaquées frontalement par les législateurs qui ont bien l’intention d’arriver à leur fin.

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Aux États-Unis, les relations entre les institutions et les entreprises les plus prolifiques de la planète sont de plus en plus explosives. Aujourd’hui, plus que jamais. Démocrates comme Républicains font en ce moment front commun dans l’objectif de faire plier Apple et Facebook face à leurs exigences relatives à la politique de confidentialité des deux sociétés.

Si le sujet ne vous dit rien, rappelez-vous de la fusillade de San Bernardino, qui a fait 16 morts en 2015 en Californie. À l’époque, le FBI avait sommé Cupertino de débloquer l’accès à l’iPhone d’un suspect… Une requête refusée par la firme, qui poussera finalement les enquêteurs à débourser près d’un million de dollars afin de trouver un programme capable de hacker l’appareil, à l’instar de Pegasus.

L’affaire

Depuis cette histoire sordide, la politique locale semble s’être durcie. Toujours pas en faveur du contrôle des armes à feu, mais bel et bien en ce qui concerne les backdoors. Pour les fabricants de mobiles ou les éditeurs d’applications, ce principe consiste à offrir aux autorités une porte dérobée sur leur système en cas de demande de leur part.

Comprenez que si quelqu’un est accusé d’un crime, la police pourrait avec cette nouveauté exiger qu’Apple ou Facebook déverrouille son smartphone sans son accord afin de poursuivre les investigations. Et aux USA, la présomption d’innocence ne fonctionne pas comme en France.

Lindsey Graham, qui siège au Congrès pour la Caroline du Sud, est ainsi très clair quand il s’adresse aux géants de la tech :

“You’re going to find a way to do this or we’re going to go do it for you […] End of discussion.”

(Traduction : “Vous allez trouver un moyen de faire ça ou nous allons le faire pour vous. Point final.“)

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