Fusillade en Floride : le FBI aimerait qu’Apple débloque l’iPhone du tireur

Le 6 décembre dernier, dans la base militaire de l’armée américaine de Pensacola en Floride, un homme a tiré sur de nombreuses personnes. Le bilan de cette cet acte barbare a fait état de plusieurs blessés et deux morts, dont le tireur.

Dans le cadre de son enquête sur la personnalité et l’historique du criminel, le FBI aurait demandé à Apple de fournir de l’aide pour déverrouiller l’iPhone du tireur. NBC rapport en effet qu’une lettre provenant du bureau fédéral des investigations américain aurait été réceptionnée il y a plusieurs jours par Katherine Adams, avocate générale et première vice-présidente des affaires juridiques et de la sécurité chez Apple.

Dans le cadre de cette enquête, le FBI est en investigation sur plusieurs modèles d’iPhone d’ailleurs, pas qu’un seul. Et ils sont tous verrouillés. L’un des smartphones à la pomme a même été abimé par une balle de fusil, ce qui n’aide pas pour lire les données qu’il contient.

La firme de Cupertino a apporté des précisions à NBC New qui relate l’affaire. Elle a affirmé avoir déjà fourni toutes les informations en sa possession pour aider potentiellement le FBI à progresser sur cette affaire.

Rien ne dit cependant si les iPhone ont pu être verrouillés ou non grâce à Apple. Mais la situation ressemble très fortement à celle de 2016 et de la fusillade de San Bernardino. Dans ce précédent cas, le FBI avait poursuivi Apple en justice pour forcer la société californienne à trouver un moyen de lire les données de l’iPhone du tueur, avant d’abandonner le dossier. Il s’est laissé alors entendre que le smartphone aurait pu être débloqué à l’aide d’une société tierce et pour une somme avoisinant le million de dollars. Cette affaire avait fait grand bruit, voyant Apple rester de marbre face à un FBI très insistant et prôner continuellement sa volonté de ne rien changer quant à la sécurité de ses iPhone.

Non, pas de backdoor sur l’iPhone

C’est une vision qui a été une fois de plus appuyée par la directrice de la confidentialité chez Apple, Jane Horvath, au CES ayant lieu actuellement, comme le soulignent nos confrères de iMore. Selon la haut placée de la firme californienne, pour Apple, il n’est toujours pas question de chercher à créer une backdoor sur l’iPhone, qui permettrait à des sociétés comme le FBI, mais aussi de nombreuses autres entités d’accéder beaucoup plus facilement aux données d’un appareil iOS verrouillé.

Selon elle, l’iPhone étant un appareil de poche et se perdant facilement, contenant parfois des informations extrêmement privées sur la santé ou les finances de l’utilisateur, il est de première nécessité chez Apple de tout faire pour empêcher son déblocage par quelqu’un d’autre que son possesseur.

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Par : Keleops AG

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