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L’iPad Pro M1 avec 16 Go de RAM n’en utilise que… 5 !

Dommage pour ceux qui ont misé plusieurs milliers d’euros sur sa déclinaison haut de gamme.

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Les iPad Pro annoncés en avril dernier sont les premiers dont la marque communique la quantité de mémoire vive disponible. Les acheteurs peuvent d’abord opter pour 8 Go, mais seuls les modèles avec 128 Go, 258 Go ou 512 Go sont concernés. Autrement, les versions les plus fournies en stockage (avec 1 To ou 2 To) sont livrées avec 16 Go de RAM : un record pour une tablette Apple. Sauf que ceux qui ont reçu cette édition ont remarqué que l’appareil n’en profite en réalité pas au maximum…

Certes, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un produit de ce genre soit cantonné à une certaine limite en faisant appel à la mémoire vive. Mais ici, seuls 5 Go seraient utilisés : c’est vraiment peu. Procreate, une des apps les plus populaires pour le dessin sur iPad, l’a notamment confirmé sur des forums mais aussi sur Twitter :

Inconvénients

En réalité, ce n’est pas bien grave. En effet, iPadOS 14 est déjà si rapide que passer de 5 à 16 Go de mémoire vive ne devrait pas changer grand-chose, même pour les internautes les plus gourmands. De plus, le système d’exploitation a la chance de fonctionner en symbiose avec le processeur M1 car celui-ci est conçu par la même entreprise. Et selon la plupart des tests réalisés jusqu’ici, les résultats sont tout simplement saisissants : il n’y a rien à redire côté vélocité, tout comme sur l’iMac avec un écran de vingt-quatre pouces propulsé par le même CPU.

Ce manquement, qui n’a pas trouvé de justification ni chez la Pomme ni ailleurs pour le moment, pourrait toutefois donner du grain à moudre aux argumentaires pro-fusion Mac/iPad. Ils sont ainsi nombreux à juger que les différences entre ces deux gammes sont désormais si minces qu’il serait plus judicieux de clarifier les choses en les combinant. L’une des motivations derrière cet avis, c’est que les tablettes sont maintenant aussi puissantes que des PC mais continuent d’offrir une expérience “mobile”. Mais pour Apple, la question ne se pose même pas : tout ceci n’aura pas lieu, point final.

À quoi sert la RAM ?

Notons tout de même que ce sont surtout les développeurs tiers qui ne peuvent pas faire appel à toute la RAM ici, car Apple s’en réserve le droit. C’est ce que l’on constate en se penchant sur le fonctionnement d’iPadOS, où le composant incriminé permet justement de faire tourner pléthore d’apps en arrière-plan.

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