Le problème avec Face ID (coronavirus, cyclisme et tatouage)

Il y a peu de temps, lors d’un voyage au Danemark, je roulais en fixie pour rejoindre mon Airbnb quand je me suis tout à coup rappelé à quel point j’avais une vision manichéenne de Face ID sur mon iPhone. D’un côté, ce système m’est devenu indispensable car il permet vraiment de gagner en rapidité et d’éviter de taper un code même si c’est plutôt conseillé pour la sécurité. En plus, le programme fonctionne à merveille depuis la première configuration. Satisfaction 100%.

Sauf qu’en avançant à 40 km/h dans un pays nordique en janvier, on a froid. Très froid. Au point de porter des gants et… Un masque, qui protège le nez et les oreilles des engelures, auquel on ajoute des lunettes teintées, pour éviter les insectes. Vous voyez venir le problème ?

Faut-il désactiver Face ID temporairement ?

Dans une région inconnue, il est indispensable de consulter régulièrement les conseils fournis par le GPS pour éviter de se tromper de chemin. Et si en voiture l’assistant vocal de Maps –qui vient de se doter d’une nouvelle fonctionnalité sociale– suffit, sur un deux-roues, il est impératif de consulter l’écran car le bruit de l’air empêche de bien entendre la voix du téléphone.

La solution est donc de s’arrêter au bord de la route (en pleine nuit, car le soleil disparaît cruellement dès 15h30 à cette période de l’année), puis d’enlever ses gants pour pouvoir entrer le mot de passe et accéder à iOS afin de consulter les informations relatives au trajet. Effectuer cette action à chaque croisement est finalement une perte de temps monumentale, surtout avec Strava et Santé qui suivent l’activité en même temps.

Cet incident désormais régulier concerne ainsi la majorité des cyclistes hivernaux qui sont sur iPhone. Et ce n’est pas tout : comme le soulignent nos confrères de 9to5Mac, protéger son visage avec un masque pour contrer la propagation du coronavirus, qui pourrait aussi ralentir les ventes de Watch, pose le même souci. Pour terminer, citons l’exemple d’une connaissance qui a commencé à faire des tatouages et des implants… Vous devinez la suite.

Bien sûr, à l’échelle mondiale, le nombre d’utilisateurs concernés par cet inconvénient reste anecdotique. Néanmoins, il démontre à quel point la dissonance cognitive peut nous faire compter à outrance sur une technologie si pratique… Jusqu’à ce qu’elle nous fasse défaut au pire moment.

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Par : Keleops AG

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