Concurrence
Intel compare les Mac M1 à ses puces, mais pas très honnêtement
Il faut dire que le duel a de quoi faire couleur de l’encre : les deux fondeurs sont au coude-à-coude.
En juin 2020, lors de la conférence de la WWDC, Apple annonçait arrêter sa collaboration avec Intel. Et pour cause : avec le nouveau programme silicon, la société a choisi de développer ses propres processeurs. Ceux-ci, qui sont toujours fabriqués par un sous-traitant (TSMC), seraient même plus performants si l’on en croit les benchmarks les plus récents. Mais la concurrence ne l’entend pas de cette oreille…
En effet, ayant perdu un segment conséquent de sa clientèle, l’ancien fournisseur des puces de Mac en profite désormais pour tacler le M1. Un site web dédié a même été publié pour ce faire, où les annonceurs n’ont engagé rien de moins que… Justin Long. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est normal : il s’agit de l’acteur représentant les ordinateurs Apple dans les publicités historiques les comparant à ceux tournant sous Windows, les Get a Mac.
Une meilleure batterie ?
Intel assure notamment qu’Apple enjolive les capacités de ses modèles, en assurant par exemple qu’ils peuvent tenir dix-huit heures allumés d’affilée. Évidemment, c’est loin d’être proche de la réalité. En effet, ces mesures sont enregistrées avec une luminosité minimale, ce qui est dénoncé ici. Sauf qu’en y regardant de plus près… Les fabricants d’ordinateurs équipés du système d’exploitation de Microsoft font la même chose !
Mais ce n’est pas là la seule chose qu’on pourrait trouver à redire à ce support promotionnel. Car du côté de l’écran, on remarque aussi qu’il y est mentionné que le Mac est incapable de profiter de plus d’un moniteur externe. Ce qui est évidemment faux, étant donné que Sidecar propose nativement cette fonctionnalité aux côtés des ports USB-C / Thunderbolt et HDMI qu’on retrouve derrière le Mac mini 2021.
La vraie différence, c’est l’OS
On peut le dire quand on a testé les différentes plateformes durant de longs mois : c’est plutôt le logiciel qui permet vraiment de comparer Apple à ses concurrents. Ainsi, comme chez les smartphones avec le duel Android vs iOS, on remarque de véritables changements entre macOS et Windows. Notamment du côté de la compatibilité et de la synchronisation avec d’autres appareils.
En ce qui concerne les composants intégrés dans les machines, en revanche, tout porte à croire que Redmond comme Cupertino savent désormais offrir ce que l’on peut trouver de plus puissant.
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